Comme un recueil de contes contemporains, Bora Chung nous emmène dans une autre dimension du quotidien.
En virtuose de la peur l’autrice dénonce les travers de nos sociétés contemporaines en dévoilant nos névroses cachées…
Lapin maudit (finaliste Booker Prize 2022 ; traduction conjointe Yumi Han), de Bora Chung, traduit du coréen par HERVE PEJAUDIER et Yumi Han , édité chez Matin Calme.
Le premier roman d’une histoire familiale qui cherche la signification d’un même rêve commun à plusieurs générations…
La Terre se couvre lentement d’eau, des tentatives se font pour créer une nouvelle civilisation ici ou ailleurs. Une écriture introvertie dont seule l’autrice a la clef. « PARCOURIR LA TERRE DISPARUE », de SWAN, ERIN, traduit par JULIANE NIVELT, chez GALLMEISTER.
Imaginons une communauté de femmes dont l’une d’entre elle possède un grand sens d’observation…
Ce groupe de femmes s’installe à proximité d’une rivière surplombée d’un rocher en forme d’arc.
L’auteur nous donne à voir une relecture des dessins de la grotte de Chauvet, mais surtout elle nous décrit dans le détail les moeurs et coutumes de l’époque.
« Les lionnes de Chauvet » de Sophie Marvaud, aux éditions 10/18
Une astronaute exercée à la solitude++ doit faire un voyage interstellaire en solitaire sans retour, mais avant elle DOIT vivre une fête d’adieu…
L’histoire nous questionne sur la pertinence de nos priorités et, nos perceptions intimes, une sensation de flou parcourt le scenario grâce au dessin aérien et coloré pour évoquer des existences bouleversées.
« Astra nova » de Lisa Blumen, chez L’employe Du Moi.
Une équipe de scientifiques en pleine forêt tropicale découvrent un virus redoutable.
En découle des questions scientifiques, politiques et environnementales à l’échelle mondiale. Mais là où certains y voient une menace sans précédent, d’autres entrevoient une lueur d’espoir pour la planète…
« Chimera » de Gert Nygardshaug, traduit du norvégien par Françoise Heide, chez Gaia.
Stève Wilifrid Mounguengui quitte le Gabon et arrive en France à l’âge de 25 ans pour faire des études de philosophie. Avant de partir, il dit à sa mère qu’un seul mot d’elle pourrait le faire rester au Gabon, mais elle insiste : « Pars mon enfant, pars aussi loin que possible. Reste là-bas, l’essentiel est de réussir à vivre. Peu importe l’endroit où tu vis… Promets-moi que tu ne reviendras pas. Promets-moi. Quand tu pleureras de France je t’entendrai.» Il ne la reverra jamais, morte au pays avant qu’il ne puisse y revenir. À défaut de pouvoir enterrer sa mère, le poète lui construit un tombeau de mots.
Depuis toujours, Stève Wilifrid Mounguengui rêvait de la France, découverte à travers ses lectures innombrables, comme celles de Marcel Pagnol dont les paysages lui rappelaient ceux de Mouila, sa ville natale. « Lui aussi chassait comme moi, lui aussi avait un père bon instituteur et piètre chasseur du dimanche. Lui aussi habitait le château de sa mère.» D’une vaste écriture poétique, il parle de son arrivée en banlieue parisienne, de la façon dont il écrit, le matin à l’aube, dans le RER, lorsqu’il se rend au travail. Il raconte, comme un paradis perdu mais toujours enchanteur, son enfance au Gabon auprès de ses parents et de ses frères et sœurs, l’enfant des champs, l’étendue des plaines en lui, le chant des oiseaux, la lueur des lucioles… autant de tableaux somptueux d’une enfance simple auprès d’une mère courage, personnage charismatique et généreux, qui s’oublie pour faire le bien autour d’elle.
Trois adolescents décident de partir camper dans la forêt québécoise…
Évidemment il y a des victimes, mais l’autrice change notre regard en explorant les sentiments et les états des proies et des tueurs, directs ou collatéraux. Elle crée ainsi une tension palpable…
À la mort de son épouse Birgit, Kaspar découvre un épisode de sa vie qu’il lui avait été dissimulé,
avant de quitter la RDA dans les années 60, sa femme avait abandonné un bébé à la naissance. Une rencontre soudaine et difficile entre un grand père et sa petite fille nous entraîne dans un passionnant voyage.
« La petite-fille de Bernhard Schlink, traduit de l’allemand par BERNARD LORTHOLARY, chez Gallimard.