un récit haletant avec une écriture incisive et un dénouement sanglant.A ne pas mettre entre toutes les mains…
« Bois-aux-Renards » d’Antoine Chainas chez Gallimard
528 pages
21€
#VibreLivre
Librairie du Château – Ardèche – Aubenas-Vals-Antraïgues
“Plus on lit, moins on imite.” Jules Renard – Journal
C’est une course poursuite jusqu’au « bois-aux-renards »: forêt habitée par une communauté qui perpétue les traditions du bois et les légendes liées aux renards,
un récit haletant avec une écriture incisive et un dénouement sanglant.A ne pas mettre entre toutes les mains…
« Bois-aux-Renards » d’Antoine Chainas chez Gallimard
528 pages
21€
#VibreLivre
Dans l’Angleterre des années 60, Phyllis Fischer mère de famille de la banlieue chic de Londres tombe amoureuse de Nicholas Knight, le jeune fils d’amis de son mari et quitte son foyer du jour au lendemain.
Privilégiant son épanouissement personnel, elle s’affranchit des conventions sociales de l’époque. Dans un style fluide, Tessa Hadley sait nous faire ressentir la complexité des relations conjugales, et nous décrit avec volupté ce changement de société des années Beatles.
Free love de Tessa Hadley, chez Bouquins
352 pages
22€
Le vendredi 20 janvier à 19h30, venez participer à la nuit de la lecture , entrée libre ouverte à toutes et à tous, venez partager un moment convivial autour de textes lus ou écoutés ayant comme thématique la peur!
Pour davantage de renseignements: librairie du château: 04 75 35 26 20.
A travers des familles de bûcherons installées en Californie, on découvre leurs quotidiens et leurs rêves d’être propriétaires de forêts ancestrales. Jusqu’à l’arrivée d’un groupe d’écologistes qui veut transformer la région en parc naturel…
La rencontre de points de vue divergents qui pourtant se côtoient, une lecture majestueuse, dans des paysages admirables…Grandiose.
Les derniers géants d’Ash Davidson, traduit de l’américain par Fabienne Duvigneau, aux éditions actes sud.
528 pages
24€50
#VibreLivre
Jean Tirelli a vécu durant quinze années dans les vallées perdues de l’Ardèche méridionale.
Il y est arrivé en 1976 emporté par la deuxième vague d’immigration d’une jeunesse folle et joyeuse qui voulait vivre autrement. Après de nombreux chambardements dans sa vie, il finit ses études à Aix en Provence et exerça comme psychologue dans des institutions pour enfants et pour personnes âgées. Durant douze années il fut maire d’une petite commune de la moyenne montagne ardéchoise.
Elle se souvient comme dans un rêve de l’accident, du choc sur l’asphalte. Quand elle reprend connaissance, elle est loin des sollicitations constantes de la ville et de son agitation, à l’abri d’une maison forestière nichée au cœur des montagnes.
À ses côtés, Jeanne, Stella et la forêt profonde. On parle peu ici. Mais tout semble bruisser, se mouvoir et palpiter d’une force étrange et magnétique. Ses deux compagnes et la nature alentour se confondent parfois, comme pour mieux l’initier à une autre manière d’être, instinctive et animale. S’en aller, enfin… La Sauvagière est une fable onirique qui nous invite à repenser le lien qui nous unit au monde, loin des constructions et des contingences modernes. Page après page, dans ce premier roman, Corinne Morel Darleux nous plonge dans un univers puissamment poétique où les sens deviennent maîtres et où notre humanité se métamorphose au contact du bois humide et sous les caresses du vent. La langue que déploie l’autrice est le miroir du cheminement de la narratrice : la finesse du vocabulaire rend compte de la richesse des sensations qu’elle découvre une fois libérée du poids de la normalité qu’elle voulait tant fuir. Médiapart.
C’est un roman dont Yes, une jeune chienne, est le personnage principal. Un soir, celle-ci, traînant une sale histoire avec sa chaîne brisée, surgit à la porte d’un vieux couple, Sophie une romancière et Grieg son compagnon. À partir de là, le destin de Yes va tenir à lui seul la narration. D’où vient-elle, qu’a-t-elle vécu ? Est-on à sa poursuite ? La chienne se révèlera la gardienne de ce qui caractérise l’humain. La gardienne du langage. Mais une gardienne menacée.
On pourrait aussi voir dans ce roman l’histoire d’un duo
féminin/animal. Il raconte en effet la grande affection qui lie
Sophie, la narratrice, et Yes, la jeune chienne échappée de chez
un zoophile. Chacune s’augmentant de l’autre. Chacune veillant
aussi sur l’autre. Jusqu’au drame.
Mais c’est également un roman d’amour entre deux êtres humains,
interrogeant quelle sorte d’amour lie encore un vieux couple,
Sophie qui aime les marches dans la forêt, et Grieg, déjà sorti du
monde, dormant le jour et lisant la nuit, survivant grâce à la
littérature. L’intrusion de Yes sera le révélateur de l’amour qui
lie ce couple en passe de l’avoir oublié.
Cependant, on peut aussi penser que le thème du roman, c’est la
vieillesse. Celle du monde, celle d’un couple, celle d’une femme.
Oui. Mais surtout le contraire de la vieillesse. Dans ce roman, on
n’accepte pas encore la défaite. Grâce à l’irruption de Yes, il
est une ode à la vie.
On peut également penser qu’on se trouve dans un roman
écoféministe dont l’enjeu est ce qui lie la nature menacée et le
féminin révolté.
Quoi qu’il en soit, on baigne dans des temps troublés. Bizarres.
Inquiétants. Où va-t-on ? L’humanité, que deviendra-t-elle ? Que
deviendront les bibliothèques, les librairies, les livres ? Mais
comme il s’agit d’un livre qui prône l’extravagance, où les poètes
de ces temps de détresse se sont réfugiés dans les champignons,
merveilles d’un futur imprévisible, ce roman baigne dans un climat
d’amour de la poésie. Son véritable enjeu climatique, c’est la
poésie.
le samedi 10 décembre en matinée, rencontre et dédicace avec François Riffard pour L’ange écoute (Éditions de l’Harmattan):
Dans L’Ange écoute, François Riffard, peintre et poète de toutes les heures, se livre à un exercice spirituel. Son recueil en triptyque rend compte d’un combat sans trêve. Des puissances s’affrontent dont la plus barbare est celle du passage inexorable du Temps qui enterre l’enfance, les rites, les civilisations et laisse méconnaissable la ville des rêves anciens. De ces batailles perdues reste le souvenir poignant des avenues disparues et des cérémonies surannées. Mais L’Ange demeure l’allié virginal qui accompagne le peintre dans sa haute retraite. Au poète infatigable, il insuffle la pure musique. Dominique-Pierre Beaufay.
Et,
ce samedi 10 décembre en matinée, rencontre et dédicace avec Simon Bugnon pour Conversations silencieuses: au cœur de l’Ardèche sauvage (Éditions Hozhoni):
En décrivant son approche et sa vie de photographe naturaliste, Simon BUGNON affirme dans ce livre intimiste qu’une autre attitude à l’égard de la nature est devenue un impératif pour la survie du monde. Tout en se dévoilant pudiquement, il nous convie à un voyage poétique dans un univers caché et infini, celui des herbes, des abords de ruisseaux, des monts et des cascades de l’Ardèche sèche jusqu’aux plus hauts plateaux parcourus par la burle glacée…Derrière les images glanées lors de ses cueillettes photographiques, on devine le temps passé en silence à honorer des rendez-vous impromptus avec un éclat de lumière ou d’êtres qui habitent le monde autrement que nous.Le photographe a laissé s’éloigner les rêves de contrées lointaines pour fréquenter avec assiduité l’Ardèche sauvage afin d’en percer les plus beaux secrets en réapprenant sans cesse à regarder et à admirer.Un livre somptueux sur l’émerveillement qui est aussi un ouvrage de réflexion nourri de citations ciselées, enrichi par la plume de Solenne MULLER, naturaliste inspirée qui fait offrande de neuf excursus délicats.
L’auteur associe son histoire familiale et personnelle à l’arbre du jardin qui grandit et que le vent a déraciné, c’est à l’auteur/ jardinier de débroussailler…Un très bel ouvrage avec un dessin tout en finesse et en profondeur. Sublime…
La cendre et l’écume de Ludovic Debeurme, aux éditions Cornélius
296 pages
27,50 €
#VibreLivre
Réglement de compte dans un lycée avec un professeur d’anglais sérial-killer et psychopathe…
Au pays des codes et des conventions l’auteur japonnais Yûsuke Kishi fait exploser le carcan d’une société corseté où l’individu n’a pas sa place.
Roman culte au Japon, qui a été adapté à l’écran et en manga.
LA LECON DU MAL de KISHI, YUSUKE, traduit du japonnais par : DIANE DUROCHER, chez BELFOND.
544 pages
24€
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