Un passionnant voyage politique et historique de l’Allemagne contemporaine.

À la mort de son épouse Birgit, Kaspar découvre un épisode de sa vie qu’il lui avait été dissimulé,

avant de quitter la RDA dans les années 60, sa femme avait abandonné un bébé à la naissance. Une rencontre soudaine et difficile entre un grand père et sa petite fille nous entraîne dans un passionnant voyage.

« La petite-fille de Bernhard Schlink, traduit de l’allemand par BERNARD LORTHOLARY, chez Gallimard.

352 pages

23€

Une écriture poétique tout en pudeur…

Le deuxième roman de Victoria Kielland qui décrit les affres intérieurs d’une tueuse en série au tout début du XIX siècle dans une Amérique puritaine.

Chaque phrase est composée de son contraire, comme l’ambivalence de cette femme qui oscille entre illuminations religieuses et désirs physique d’amour.


Mes hommes de Victoria Kielland, traduit du norvégien par JEAN-BAPTISTE COURSAUD.


220 pages


21€

#VibreLivre

Free love de Tessa Hadley

Dans l’Angleterre des années 60, Phyllis Fischer mère de famille de la banlieue chic de Londres tombe amoureuse de Nicholas Knight, le jeune fils d’amis de son mari et quitte son foyer du jour au lendemain.

Privilégiant son épanouissement personnel, elle s’affranchit des conventions sociales de l’époque. Dans un style fluide, Tessa Hadley sait nous faire ressentir la complexité des relations conjugales, et nous décrit avec volupté ce changement de société des années Beatles.

Free love de Tessa Hadley, chez Bouquins

352 pages

22€

Un livre pour prendre de la hauteur!

A travers des familles de bûcherons installées en Californie, on découvre leurs quotidiens et leurs rêves d’être propriétaires de forêts ancestrales. Jusqu’à l’arrivée d’un groupe d’écologistes qui veut transformer la région en parc naturel…

La rencontre de points de vue divergents qui pourtant se côtoient, une lecture majestueuse, dans des paysages admirables…Grandiose.

Les derniers géants d’Ash Davidson, traduit de l’américain par Fabienne Duvigneau, aux éditions actes sud.

528 pages

24€50

#VibreLivre

Le vendredi 16 décembre en soirée rencontre et dédicace avec Corinne Morel Darleux pour La sauvagière (Editions Dalva).

Elle se souvient comme dans un rêve de l’accident, du choc sur l’asphalte. Quand elle reprend connaissance, elle est loin des sollicitations constantes de la ville et de son agitation, à l’abri d’une maison forestière nichée au cœur des montagnes.

À ses côtés, Jeanne, Stella et la forêt profonde. On parle peu ici. Mais tout semble bruisser, se mouvoir et palpiter d’une force étrange et magnétique. Ses deux compagnes et la nature alentour se confondent parfois, comme pour mieux l’initier à une autre manière d’être, instinctive et animale. S’en aller, enfin… La Sauvagière est une fable onirique qui nous invite à repenser le lien qui nous unit au monde, loin des constructions et des contingences modernes. Page après page, dans ce premier roman, Corinne Morel Darleux nous plonge dans un univers puissamment poétique où les sens deviennent maîtres et où notre humanité se métamorphose au contact du bois humide et sous les caresses du vent. La langue que déploie l’autrice est le miroir du cheminement de la narratrice : la finesse du vocabulaire rend compte de la richesse des sensations qu’elle découvre une fois libérée du poids de la normalité qu’elle voulait tant fuir. Médiapart.

Le mercredi 14 décembre à 19h rencontre et signature avec Claudie Hunzinger, lauréate du prix Fémina 2022.

C’est un roman dont Yes, une jeune chienne, est le personnage principal. Un soir, celle-ci, traînant une sale histoire avec sa chaîne brisée, surgit à la porte d’un vieux couple, Sophie une romancière et Grieg son compagnon. À partir de là, le destin de Yes va tenir à lui seul la narration. D’où vient-elle, qu’a-t-elle vécu ? Est-on à sa poursuite ? La chienne se révèlera la gardienne de ce qui caractérise l’humain. La gardienne du langage. Mais une gardienne menacée.

On pourrait aussi voir dans ce roman l’histoire d’un duo féminin/animal. Il raconte en effet la grande affection qui lie Sophie, la narratrice, et Yes, la jeune chienne échappée de chez un zoophile. Chacune s’augmentant de l’autre. Chacune veillant aussi sur l’autre. Jusqu’au drame.
Mais c’est également un roman d’amour entre deux êtres humains, interrogeant quelle sorte d’amour lie encore un vieux couple, Sophie qui aime les marches dans la forêt, et Grieg, déjà sorti du monde, dormant le jour et lisant la nuit, survivant grâce à la littérature. L’intrusion de Yes sera le révélateur de l’amour qui lie ce couple en passe de l’avoir oublié.
Cependant, on peut aussi penser que le thème du roman, c’est la vieillesse. Celle du monde, celle d’un couple, celle d’une femme. Oui. Mais surtout le contraire de la vieillesse. Dans ce roman, on n’accepte pas encore la défaite. Grâce à l’irruption de Yes, il est une ode à la vie.
On peut également penser qu’on se trouve dans un roman écoféministe dont l’enjeu est ce qui lie la nature menacée et le féminin révolté.
Quoi qu’il en soit, on baigne dans des temps troublés. Bizarres. Inquiétants. Où va-t-on ? L’humanité, que deviendra-t-elle ? Que deviendront les bibliothèques, les librairies, les livres ? Mais comme il s’agit d’un livre qui prône l’extravagance, où les poètes de ces temps de détresse se sont réfugiés dans les champignons, merveilles d’un futur imprévisible, ce roman baigne dans un climat d’amour de la poésie. Son véritable enjeu climatique, c’est la poésie.

Addictif

Un conte puzzle avec cinq personnages que l’on suit dans différentes époques, avec comme fil conducteur un manuscrit de l’antiquité.

Un livre qui prône le pouvoir de la littérature et des livres, magnifiquement construit, il est impossible a lâcher.

La cité des nuages et des oiseaux d’Anthony Doerr, traduit de l’américain par Marina Boraso, chez Albin Michel.

704 pages

24€90

#VibreLivre

Impressionnant et fascinant!

La narratrice entend des voix, et nous en fait part dans un long et captivant monologue, tel un profond exercice de vérité, divaguant entre son travail d’hôtesse d’accueil et la préparation de sa conférence et son travail autour du concept du soldat inconnu, le tout dans un style jamais entendu.

Totalement inconnu de Gaëlle Obiégly, aux éditions Christian Bourgois

240 pages

20€

Bouleversant !

Un nouveau roman d’Ito Ogawa est toujours très attendu, une jeune femme atteinte d’un cancer séjourne dans un centre de soins palliatifs au milieu des citronniers et au bord de la mer pour savourer les derniers instants de sa vie.

Le Goûter du Lion d’OGAWA Ito

Traduit du Japonnais par PIERRET-WATANABE Déborah, aux éditions Picquier

272 pages

19 €

Le roman social de l’année !

Camille apprend que son père est atteint d’un cancer: la tumeur essaime à toute vitesse et trace sa route, au même moment un immense chantier qui va détruire le massif du Meygal et le vivant qui s’y niche se met en place.

Ce livre est l’histoire d’une double lutte. La résistance de Camille, prise en étau entre deux fronts, ouvre peut-être une chance de renaître au pays des sucs volcaniques.Un magnifique premier roman émouvant et généreux, où une jeune femme se reconstruit en mettant toutes ses forces dans les combats qui l’entourent et guérissant ainsi ses propres blessures.


Dessous la dure écorce de Louise Pommeret aux éditions de l’Aube

288 pages

21€