Tout un livre dans une seule phrase jamais terminée,

ce style particulier ne doit pas vous empêcher de faire une belle découverte. Asle, peintre, qui cherche à dépeindre les images qu’il a en tête, se débrouille comme il peut depuis qu’il est veuf, son quotidien est ponctué de visites chez ses amis, comme son ami alcoolique.

Pas d’intrigue, mais on lit ce texte comme si on pénétrait un flux de conscience, dans un langage hypnotique et spirituel façonné comme une partition musicale.

L’autre nom, septologie I-II de Jon Fosse, traduit du norvégien par JB Coursaud, chez Christian Bourgois

432 pages

23€50

Joute forestière

Les sept filles d’un chasseur d’ours se retrouvent orphelines au fin fond de la forêt primaire finlandaise,

l’occasion pour elles de se confronter au froid, à la faim, mais aussi à l’inconnue: l’homme.

C’est un livre sur le survivalisme et la révolte, car elles sont sans cesse dans la rivalité et l’opposition.

Les filles du chasseur d’ours de Jordhal Anneli, traduit du suédois, à l’observatoire.

23€

#VibreLivre

Géant!

Histoire d’une famille de privilégiés qui gouvernent Wall Street depuis plusieurs générations.

Quatre narrations écrites comme un puzzle que l’on reconstitue au fur et à mesure de la lecture. L’auteur déconstruit ainsi les mythes américains du capitalisme moderne. Une lecture vertigineuse…

Trust (prix Pulitzer 2023) d’Hernan Diaz, traduit de l’américain par NICOLAS RICHARD, aux Éditions De L’olivier.

23€50

#VibreLivre

Un plaisir de réalisme et d’auto-fiction

Talkie, une jeune amérindienne se retrouve en prison après avoir été complice d’un crime à son insu, quelques années plus tard de nouveau libre,

Elle va vivre de sa passion des livres en travaillant dans une librairie. Un livre qui conjugue remarquablement bien la pure fiction agrémentée de fantastique et de fantômes.

La sentence de Louise Erdrich chez Albin Michel, 23€90

Un texte lucide souvent drôle et plein d’autodérision,

Agnès Desarthe nous parle de son projet de création d’un phalanstère, sorte d’hôtel coopératif et utopique qu’elle imagine pour ses vieux jours.

En écrivant elle se souvient de l’immeuble de ses grands parents ou beaucoup vivaient en toute insouciance et avec une certaine joie de vivre.


Le château des rentiers d’Agnès Desarthe, aux éditions de l’Olivier, 19€50

Roman épique sur fond historique,

Une histoire d’amour au début du siècle dernier en Chine.

Un père avec sa fille cherche une ville, c’est un voyage géographique et temporel dans une Chine moyenâgeuse que l’on connait peu. La sobriété de la langue côtoie la barbarie et la loyauté.

La ville introuvable de Yu Hua, traduit du chinois par Angel Pino et Isabelle Rabut, chez actes sud, 24€50.

Violetta