Conte d’émancipation,

Au temps des Romains, un gladiateur, deux esclaves dont l’un travaille à la bibliothèque et l’autre est copiste dans la librairie du père de Junil, décident de fuir pour le peuple des Alains qui vivent sans esclaves.

Cette traversée de l’empire sera semée d’embuches et de rencontres qui les fera grandir dans leur quête de liberté. Ce texte est une ode à la littérature et à la bienveillance.

Junil de Joan-Lluis Lluis, traduit du catalan par Juliette Lemerle, chez Harmonia Mundi, 22€.

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Entre rires et pleurs

Suite à un licenciement abusif, Pierre va pouvoir profiter de ses jeunes enfants et de sa femme…

Mais l’annonce de la maladie de sa femme va donner à ce récit une tournure inédite, sans pathos, cet homme va régler des comptes avec la vie et avec ceux qui restent. Grâce à l’humour caustique de cet écrivain qui écrit une histoire à l’image de cette femme qui adorait les blagues du premier avril. C’est une vraie leçon de vie…

Jeudi 6 mars à partir de 19h: rencontre et lectures avec Emmanuelle SALASC

Nous avons le plaisir d’inviter Emmanuelle SALASC pour son dernier ouvrage Ni de lait, ni de laine (P.O.L), livre qui a été très bien accueilli par la presse:

Et toujours cette écriture à vif, qui s’emmitoufle et se découvre, réprime sa violence et la libère… Emmanuelle SALASC n’avait pas publié de nouvelles depuis douze ans. Ce genre accueille son impétuosité comme sa détresse, donne à ses élans brisés une énergie ramassée, la pousse toujours plus loin dans sa randonnée littéraire exigeante et captivante (Marine Landrot-Télérama).

La vocation d’écriture d’Emmanuelle SALASC est là. Dans cette osmose où le ­regard se mêle à ce qu’on imagine. Dans l’écoute silencieuse aussi de ce qu’autour de soi les autres racontent, laissent échapper. Vies passées, vies anciennes, vies perdues dans le flot lent des causeries, des bavardages. Tout se confond doucement, s’agrège, leurs histoires et les histoires qu’elles font advenir (Xavier Houssin -Le Monde).

Ni de lait ni de laine d‘Emmanuelle SALASC, chez P.O.L- 23€

entrée gratuite sur réservation au 0475352620 ou librairieduchateau@orange.fr

Un premier roman,

En hivers un village séparé du monde par une rivière gelée et une forêt impraticable, les habitants se retrouvent face à eux-même.

Chaque villageois est identifié et nommé par son métier et se doit de le transmettre à un(e) jeune…Jusqu’à l’arrivée d’un voyageur qui revendique la place du conteur…

Comme un conte ont découvre au fur et à mesure des strates de vies enfouies, des écritures oubliées, des mondes différents…des espoirs de libertés et d’émancipation.

La saison du silence de Claire Mathot chez Actes Sud – 18€

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Dystopie dans la maison de la sororité sacrée,

Mélange d’apocalypse et de religieux dans une communauté gouvernée d’une main de fer par une mère supérieure.

Présenté sous forme de journal intime testamentaire on reconnait l’influence de la servante écarlate.

Une lecture déroutante.

Les indignes d’Augustine Bazterrica, traduit de l’argentin par Margot Nguyen Béraud, chez flammarion, 21€50

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Arrivée des premiers colons en Algérie,

dans les années 1860, la France donne fermes et terres pour peupler sa colonnie.

Afin de fuir la misère, Emma Picard veuve avec quatre garçons partent à la conquête de ce nouveau territoire. D’aventures en rencontres, on traverse l’épopée obstinée mais désespérée de ces colons. Une écriture en deux temps d’une tragique humanité.

Emma Picard de Mathieu Belezi au Tripode – 19€

Changement de point de vue

Six astronautes tournent 16 fois autour de la Terre en une journée.

Des descriptions surprenantes vues des hublots, on découvre notre astre sous toute ses coutures. C’est un voyage de recherche qui profitera à quelques milliardaires en quête de sensations fortes…Mais prenons de la hauteur, savourons cette pépite…

Orbital: une journée, seize aurores de Samantha Harvey, traduit par CLARO, chez Flammarion

22€

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Magnifique !

Lorsque le roman commence, un inconnu frappe à la porte d’Eilis pour lui annoncer que son mari plombier a lors d’un rendez-vous fait un bébé à sa femme,

celle-ci décide de quitter New York pour retourner dans son Irlande natale où personne ne l’attend vraiment. Colm Toibim manie avec doigté les silences, les non-dits et l’intimité de ses personnages.

Long Island de Colm Toibin, traduit de l’américain par ANNA GIBSON, chez Grasset.

24€