Le samedi 10 décembre en matinée, rencontre et dédicace avec François Riffard pour L’ange écoute (Éditions de l’Harmattan), et rencontre et dédicace avec Simon Bugnon pour Conversations silencieuses: au cœur de l’Ardèche sauvage (Éditions Hozhoni):

François Riffard

le samedi 10 décembre en matinée, rencontre et dédicace avec François Riffard pour L’ange écoute (Éditions de l’Harmattan):
Dans L’Ange écoute, François Riffard, peintre et poète de toutes les heures, se livre à un exercice spirituel. Son recueil en triptyque rend compte d’un combat sans trêve. Des puissances s’affrontent dont la plus barbare est celle du passage inexorable du Temps qui enterre l’enfance, les rites, les civilisations et laisse méconnaissable la ville des rêves anciens. De ces batailles perdues reste le souvenir poignant des avenues disparues et des cérémonies surannées. Mais L’Ange demeure l’allié virginal qui accompagne le peintre dans sa haute retraite. Au poète infatigable, il insuffle la pure musique. Dominique-Pierre Beaufay.
Et,
ce samedi 10 décembre en matinée, rencontre et dédicace avec Simon Bugnon pour Conversations silencieuses: au cœur de l’Ardèche sauvage (Éditions Hozhoni):
En décrivant son approche et sa vie de photographe naturaliste, Simon BUGNON affirme dans ce livre intimiste qu’une autre attitude à l’égard de la nature est devenue un impératif pour la survie du monde. Tout en se dévoilant pudiquement, il nous convie à un voyage poétique dans un univers caché et infini, celui des herbes, des abords de ruisseaux, des monts et des cascades de l’Ardèche sèche jusqu’aux plus hauts plateaux parcourus par la burle glacée…Derrière les images glanées lors de ses cueillettes photographiques, on devine le temps passé en silence à honorer des rendez-vous impromptus avec un éclat de lumière ou d’êtres qui habitent le monde autrement que nous.Le photographe a laissé s’éloigner les rêves de contrées lointaines pour fréquenter avec assiduité l’Ardèche sauvage afin d’en percer les plus beaux secrets en réapprenant sans cesse à regarder et à admirer.Un livre somptueux sur l’émerveillement qui est aussi un ouvrage de réflexion nourri de citations ciselées, enrichi par la plume de Solenne MULLER, naturaliste inspirée qui fait offrande de neuf excursus délicats.

Conversations silencieuses

Le jeudi 15 septembre de 18h à 19h, vous êtes invité.e au pot de rentrée proposé par Valérie Grégis Gusella,

Vous avez déjà participé aux ateliers d’écriture ou aux ateliers de lecture à voix haute?
Vous êtes intéressé.e par les ateliers d’écriture ou de lecture à voix haute? Vous souhaitez partager avec les participants et/ou obtenir des informations relatives aux ateliers?

Autour d’un verre, nous échangerons en présence des « anciens » sur les différents ateliers, nous accueillerons les « nouveaux » et nous vous accueillerons, vous, qui serez juste de passage pour boire un coup et glaner quelques infos… au cas où!
Pour découvrir en amont les prestations de l’association, rendez-vous sur le site www.encorpsentete.com

Le samedi 6 aout en matinée, rencontre et dédicace avec Xavier Boissel pour son dernier polar: « Sommeil de cendres » aux éditions 10/18.

Paris, janvier 1974. Alors qu’une tempête s’abat sur l’Europe occidentale, la police judiciaire parisienne découvre le cadavre d’un homme sur l’échangeur du périphérique de la porte de Bagnolet. La victime, un étudiant maoïste issu d’une bonne famille, a été torturée et mutilée. L’enquête est confiée à l’inspecteur Eperlan. Dans les pas du jeune homme, Eperlan ira d’une luxueuse villa du Vésinet, aux cercles de jeux de la capitale, en passant par le campus de Vincennes, haut lieu du gauchisme.

Une jeune femme apparaît bientôt dans le sillage du cadavre : l’énigmatique Alexia Zorn, qui vient tout juste de fuir Paris, deux tueurs de la pègre à ses trousses. D’autocar en autostop, munie d’un Browning et d’un sac bourré de billets, elle rejoint les Cévennes ardéchoises. Dans ce paysage de neige perdu au milieu des montagnes, elle tente de se mettre au vert, avec pour seule compagnie intermittente un vieux paysan bourru.
Au coeur de ce tableau enneigé se tapit le menaçant Müll, homme du SAC (Service d’Action Civique), tout juste rentré du Maroc avec un chargement de cocaïne.
Ces trois destins sont inexorablement mêlés. Pour Eperlan, la question reste de savoir comment. Et jusqu’à quand.

Sommeil de cendres de Xavier Boissel aux éditions 10/18

288 pages

14€90

Le jeudi 9 juin à 19h: rencontre et dédicace avec Hélène Goninet pour Journal d’une sage femme nature (Mama Editions), elle sera accompagnée du groupe de lecture à voix haute de l’association En corps en tête.

« Journal d’une sage-femme nature, accueillir la vie autrement », ce livre peut se déguster, histoire après histoire, en vous offrant quelques pages de plaisir de temps à autre. Il peut également se dévorer, épris par cette puissante énergie de la Naissance. Il sera une aide précieuse et ressourçante pour les couples en projet ou en attente d’enfants, mais pas seulement !

Car nous sommes tous concernés par la naissance, nous sommes tous nés un jour du ventre, d’une femme. Cet ouvrage est avant tout un témoignage de VIE.

Journal d'une sage femme
Journal d’une sage femme

Sage-femme, au cœur de l’intimité des femmes et des familles, Hélène Goninet a passé une partie de sa vie à explorer et accompagner ce passage, à la fois essentiel et universel, unique et « commun », extraordinaire et ordinaire. Arrivée pour remplacer durant 6 mois Jacqueline, sage-femme en invalidité temporaire suite à un accident de voiture, l’Ardèche l’a finalement adoptée. Hélène y est restée, sillonnant ses routes de long en large, s’échappant parfois dans le Gard, la Lozère ou la Haute-Loire, appelée au domicile de femmes, de couples, de familles souhaitant donner la vie simplement. Dans une démarche innovante et sans passéisme, avec leurs compétences humaines, leur amour, leur confiance, leur puissance, sans artifices technologiques, les femmes sont capables des plus beaux exploits ! Merveilleuses histoires émouvantes lovées dans une nature exceptionnelle. Ce journal, « trésor pour ce putain de XXIème siècle » suivant une lectrice conquise, questionne profondément l’évolution de la médicalisation de l’enfantement, sa protocolisation et ses conséquences sur le vivant, loin d’être anodines.

Journal d’une sage femme nature, accueillir la vie autrement, d’Hélène Goninet aux éditions Mama, 25€.

Rencontre le jeudi 7 avril à 19h avec Tom Charbit pour son livre Les sirènes d’Es Vedra (Roman/Seuil), il sera accompagné du groupe de lecture à voix haute de l’association En corps en tête.

Pendant vingt ans, Juan Llosa a fait danser la planète. Toujours entre deux avions, deux soirées, deux gueules de bois, le vibrionnant DJ des Sirènes d’Es Vedra a vécu « deux décennies d’exil et d’excès ». Capable de devancer les désirs du public, de « l’amener à un endroit où il n’aurait jamais pensé aller », il est considéré comme « un esthète du mix, un virtuose des platines ». Est-ce parce que la pandémie a rendu rares les occasions de faire la fête et quelque peu anachroniques les évocations de grandes communions musicales ? Les mots et les rythmes du premier roman très abouti de Tom Charbit résonnent chez le lecteur avec une intensité remarquable. Mais gageons plutôt que la mélancolie puissante qui se dégage de ce texte tient surtout à la lucidité, à la fois tendre et impitoyable, toute d’autodérision, avec laquelle le héros du roman examine sa vie de « fêtard invétéré » et tente de s’inventer un avenir.

Lorsque le lecteur fait sa connaissance, le narrateur a trouvé refuge, en plein hiver, dans un village ardéchois. Contraint de s’éloigner des dancefloors pour soigner ses acouphènes, il goûte difficilement la sobriété des lieux. Il lui faut bien admettre que sa « solide expérience de la fête est une compétence assez peu recherchée » hors du monde de la nuit. Et que sa capacité à expliquer « dans n’importe quelle langue et à n’importe quel point du globe [qu’il a] besoin d’une bière fraîche et d’un gramme de cocaïne » ne suffira pas à lui ouvrir les portes de la sociabilité villageoise. Le roman de Tom Charbit n’est pourtant ni un récit branché sous psychotropes, célébrant d’un air faussement désabusé les nuits sans fin d’Ibiza ou de Berlin, ni une satire du roman néorural. Plutôt l’évocation d’une crise de milieu de vie, qui prend au sérieux la question du sens de la fête et la laisse entrer en écho avec les blessures de l’époque.

Le romancier s’empare d’une thématique prétendument futile et en explore avec finesse les profondeurs. Comme Ulysse se laissant séduire par le chant des sirènes, dont il connaît pourtant les dangers mortifères, son narrateur tente de trouver un moyen terme entre l’énergie créatrice à l’œuvre dans la fête et les risques attachés à ses excès. Ce qui aurait pu n’être que le récit d’un malaise existentiel devient, sous la plume aiguisée de Tom Charbit, un roman aussi ample que bouleversant, où l’amour et la mort jouent chacun leur partition sans que l’on sache quelle pulsion mène véritablement la danse(…).

Florence Bouchy, du Monde.

Florence Bouchy, du Monde.

Lecture et signature de Panoptica le 21 janvier à la Librairie du Château (Aubenas) à partir de 18:00.

Angelo Della Spiaggia sera présent à la Librairie du Château pour présenter son livre: Panoptica, à la découverte de la mécanique générale.

Panoptica est un roman en forme de robinsonnade moderne. Naïf omniscient, son héros court le vaste monde à la recherche de réponses.
Angelo Della Spiaggia, Homo Sapiens Sapiens en diable, n’a de cesse de penser et de penser qu’il pense. Sur son chemin hasardeux, un rien l’interroge et il cultive sa manie de tout vouloir théoriser. Sa route croise une galerie étonnante de personnages qui, chacun à leur façon, infléchissent sa trajectoire et modifient sa vision du monde.

On ne sait pas grand chose sur l’auteur, Angelo della Spiaggia. Italien peut-être, peut-être pas ; cela n’a sans doute pas d’importance.
Ce que l’on sait, c’est qu’il a mis dix années à écrire ce roman où son héros (qui porte étrangement son nom, mais dans une version administrative) lui sert de véhicule tout terrain pour explorer des territoires aussi divers que la mondialisation, la musique, la peinture, le langage, la folie, la peur, le pouvoir, le tourisme, le paysage, la croyance et bien sûr l’amour. Tout y passe pourrait-on dire, mais c’est avant tout de littérature qu’il est question.

Panoptica, A la découverte de la mécanique générale d’Angelo Della Spiaggia, aux éditions Des Mauvais Sauvages.378 pages
23€

Le jeudi 13 janvier en soirée: rencontre et lecture avec Michèle Soullier pour son premier ouvrage: « Figures et figurants, rencontres de parloirs. »

En soirée à partir de 19h, à la librairie, Michèle Soullier nous présentera son livre: « Figures et figurants, rencontres de parloirs. Un témoignage touchant sur son expérience de visiteuse de prison, elle sera accompagnée du groupe de lecture à voix haute de l’association En corps en tête.

« La prison en tant que visiteuse, ce sont des rencontres avec des personnes dont je n’aurais sans doute jamais croisé le chemin sans cette démarche. Une aventure humaine qui n’a rien à voir avec une quelconque intention de sauver des êtres en perdition. Ça ne se situe pas sur ce registre-là. Non, ma motivation, c’est plutôt le gout de l’altérité, cette différence qui nous enrichit, nous fait bouger dans nos certitudes. Des tranches de vie se racontent, des visions du monde s’échangent, sans vouloir convaincre, sans chercher à savoir qui a raison ou tort, une invitation à évoquer ce qui pèse, à le formuler, l’entendre autrement, et parfois en rire.
Michèle Soullier réside en Ardèche, à Aubenas. Elle a été visiteuse de prison dans une maison d’arrêt de 2014 à 2019 ou elle a animé des ateliers d’écriture. Elle a une longue pratique de l’écriture comme hobby, notamment dans le cadre d’ateliers. » Les éditions Baudelaire

Le samedi 18 décembre en matinée: rencontre et dédicace avec Zarina Khan et Fréderic Ploussard pour leurs derniers ouvrages .

Zarina Khan présentera son dernier ouvrage aux éditions Jacques Flament: « Réenchantons le monde! ».

QUATRIÈME DE COUVERTURE…
« Drôle d’espèce que celle des êtres humains, qui a migré et colonisé pratiquement tous les continents et perturbé son propre habitat. Au nom du mieux être de quelques-uns, elle a réquisitionné les ressources et les terres, et mis en péril avec un acharnement constant des millions d’êtres vivants et nous-mêmes.
Cette histoire vous la connaissez, elle est la nôtre, celle de chacun, mais si je la rappelle c’est parce qu’elle fonde la guerre, toutes les guerres, et que bien au-delà des guerres, ces dérives mettent en péril toutes nos aspirations à la paix. »

66 pages – 7€

Et, Fréderic Ploussard présentera son premier ouvrage : « Mobylette ».

Mobylette de Fréderic Ploussard

Humour décapant!
Un premier roman qui se passe dans le « Texas lorrain » des années 90. 
Un homme né trop grand dans la mauvaise famille est éducateur spécialisé pour mineurs en difficulté. 
Un « roman social » qui raconte une suite de péripéties loufoques mais pleines de dérision dans un langage cru, une écriture innovante et une histoire pleine d’humanité.

« Mobylette » (Prix Stanislas du meilleur premier roman 2021) de Frederic Ploussard, chez Heloise D’ormesson.
408 pages – 21€

#VibreLivre

Le samedi 11 décembre en matinée: rencontre et dédicace avec Pierre Présumey pour ses derniers ouvrages .

Pierre Presumey nous présentera ses derniers ouvrages: « L’écossais » et « En personne – rencontres animales », aux éditions d’Hauteur d’homme, ainsi que: « le chant de l’ours » chez Boréalia, pour sa participation à la traduction.

« Dans une petite localité, nommée Le Monastier, sise dans une agréable vallée de la montagne, j’ai passé environ un mois de journées délicieuses. » Ainsi commence en Haute-Loire, Voyage avec un âne dans les Cévennes, puis très vite, Robert Louis Stevenson, s’éloigne avec l’ânesse Modestine. Le présent roman reconstitue son séjourà l’hotel de Madame Guitte, gardé par un perroquet, où le voyageur de 28 ans à la fin de l’été 1878 dort et prend ses repas. Ses interlocuteurs sont un conducteur de ponts et chaussées, un ingénieur et un clerc de notaire, chacun représentant une opinion politique. Trois femmes tiennent l’établissement, dont Fonsine, 16 ans, qui a appris à lire et à écrire avec la béate du village (célibataire chargée de l’instruction religieuse des enfants) et se passionne pour les misérables. L’auteur procède avec l’intime connaissance de la région et la poésie de l’imagination, « dans ce récit tout est inventé, même ce qui est vrai ». Et il montre comment l’Ecossais est confronté à la coexistence de la langue d’Oc et de la langue française.

CLD. (Article paru dans Libération le 9 et 10/10/2021.

L’écossais

Epique Carélie.

La langue vepse – idiome d’un peuple vivant en Carélie dans le nord-ouest de la Russie – compte moins de 4 000 locuteurs. Pourtant ce peuple a beau être minuscule, il possède des traditions et une littérature essentiellement orales. Le texte que l’on trouve ici est une tentative récente pour empêcher sa disparition. Il est dû à Nina Zaîtséva, poète et linguiste, qui a réuni des éléments disparates du folklore en un récit épique, cohérent et beau. Une histoire d’amour et dexploits, riches en péripéties, comme il convient aux épopées populaires, mais dont l’intérêt principal est l’étonnante symbiose entre l’humain et la forêt, son habitat naturel et l’élément central de sa représentation du monde. A l’élégante traduction française réalisée à quatre mains s’ajoutent les illustrations originales d’un artiste estonien et un magnifique savoir-faire éditorial. Un régal…

Balzamo Elena(Article du Monde des Livres du 5/11/2021)

Le chant de l’ours