Zarina Khan présentera son dernier ouvrage aux éditions Jacques Flament: « Réenchantons le monde! ».
QUATRIÈME DE COUVERTURE… « Drôle d’espèce que celle des êtres humains, qui a migré et colonisé pratiquement tous les continents et perturbé son propre habitat. Au nom du mieux être de quelques-uns, elle a réquisitionné les ressources et les terres, et mis en péril avec un acharnement constant des millions d’êtres vivants et nous-mêmes. Cette histoire vous la connaissez, elle est la nôtre, celle de chacun, mais si je la rappelle c’est parce qu’elle fonde la guerre, toutes les guerres, et que bien au-delà des guerres, ces dérives mettent en péril toutes nos aspirations à la paix. »
66 pages – 7€
Et, Fréderic Ploussard présentera son premier ouvrage : « Mobylette ».
Humour décapant! Un premier roman qui se passe dans le « Texas lorrain » des années 90. Un homme né trop grand dans la mauvaise famille est éducateur spécialisé pour mineurs en difficulté. Un « roman social » qui raconte une suite de péripéties loufoques mais pleines de dérision dans un langage cru, une écriture innovante et une histoire pleine d’humanité.
« Mobylette » (Prix Stanislas du meilleur premier roman 2021) de Frederic Ploussard, chez Heloise D’ormesson. 408 pages – 21€
Pierre Presumey nous présentera ses derniers ouvrages: « L’écossais » et « En personne – rencontres animales », aux éditions d’Hauteur d’homme, ainsi que: « le chant de l’ours » chez Boréalia, pour sa participation à la traduction.
« Dans une petite localité, nommée Le Monastier, sise dans une agréable vallée de la montagne, j’ai passé environ un mois de journées délicieuses. » Ainsi commence en Haute-Loire, Voyage avec un âne dans les Cévennes, puis très vite, Robert Louis Stevenson, s’éloigne avec l’ânesse Modestine. Le présent roman reconstitue son séjourà l’hotel de Madame Guitte, gardé par un perroquet, où le voyageur de 28 ans à la fin de l’été 1878 dort et prend ses repas. Ses interlocuteurs sont un conducteur de ponts et chaussées, un ingénieur et un clerc de notaire, chacun représentant une opinion politique. Trois femmes tiennent l’établissement, dont Fonsine, 16 ans, qui a appris à lire et à écrire avec la béate du village (célibataire chargée de l’instruction religieuse des enfants) et se passionne pour les misérables. L’auteur procède avec l’intime connaissance de la région et la poésie de l’imagination, « dans ce récit tout est inventé, même ce qui est vrai ». Et il montre comment l’Ecossais est confronté à la coexistence de la langue d’Oc et de la langue française.
CLD. (Article paru dans Libération le 9 et 10/10/2021.
Epique Carélie.
La langue vepse – idiome d’un peuple vivant en Carélie dans le nord-ouest de la Russie – compte moins de 4 000 locuteurs. Pourtant ce peuple a beau être minuscule, il possède des traditions et une littérature essentiellement orales. Le texte que l’on trouve ici est une tentative récente pour empêcher sa disparition. Il est dû à Nina Zaîtséva, poète et linguiste, qui a réuni des éléments disparates du folklore en un récit épique, cohérent et beau. Une histoire d’amour et dexploits, riches en péripéties, comme il convient aux épopées populaires, mais dont l’intérêt principal est l’étonnante symbiose entre l’humain et la forêt, son habitat naturel et l’élément central de sa représentation du monde. A l’élégante traduction française réalisée à quatre mains s’ajoutent les illustrations originales d’un artiste estonien et un magnifique savoir-faire éditorial. Un régal…
Balzamo Elena(Article du Monde des Livres du 5/11/2021)
Né en 1977, Julien Delmaire est romancier, poète et slameur. Ses romans sont publiés chez Grasset.
Le premier Georgia (2013), a été distingué par le Prix de la Porte Dorée, le deuxième, Frère des astres
(2016), par le prix Spiritualités d’Aujourd’hui.
Julien Delmaire présentera son dernier roman Delta Blues, dernièrement paru aux éditions Grasset, dans une vaste
fresque historique et musicale, il nous emmène dans le delta du Mississipi au printemps 1932 dans une
période de terreur et d’injustice teintée de blues.
et réunir des textes autobiographiques.
Parler de soi et s’écrire, déposer des morceaux de vie comme un patchwork.
Possibilité d’impression d’un petit livre réunissant vos textes ou votre récit. Les 2ème et 4ème mardi du mois de 14h30 à 16h30 à la librairie du Château (20€)
transmettre les émotions d’un auteur, donner vie à un récit, (re)découvrir le plaisir de parler…et celui d’être écouté.
Harmoniser la pratique des langages corporels et verbaux, préparation à la prise de parole en public.1èe et 3ème jeudi du mois de 18h45 à 20h15 à la librairie du Château (12€).
Dédicace en présence de Michel Bartoli et Simon Bugnon
Associer Michel Bartoli un forestier dont les ancêtres ont faconné des massifs d’Ardèche et Simon Bugnon: un jeune photographe dont ses clichés sont exposés dans la ville d’Aubenas et, qui sait nous faire admirer la beauté de l’écosystème boisé . Ce livre permet de mieux comprendre ce que le présent doit au passé…
Rencontre le vendredi 23 juillet à 18h (réservation obligatoire) et dédicaces le samedi 24 juillet en matinée avec Maya R. pour Si J’écris…@MoiAussi
Pendant un an, entre 4 et 5 ans, l’auteure de ce récit fut agressée sexuellement par un homme de son entourage. Par peur, honte et sentiment de culpabilité, elle ne dit rien à ses parents mais dessine, puis, très tôt, se confie à son journal intime. La soixantaine passée, elle convoque ce récit puis d’autres souvenirs de contraintes, ses fantômes, comme elle les appelle. Beaucoup de femmes et d’hommes ont vécu des aventures similaires. Au-delà d’un témoignage, elle nous fait partager, en évitant le pathos, ses questionnements et son espoir dans le futur. À l’époque où sur les réseaux sociaux les témoignages ne cessent de se multiplier sous les hashtags #MeToo, ainsi que les manifestes pour que la peur change de camp, ce recueil de textes et de dessins apporte sa pierre à l’édifice.
« Pour sentir la beauté et la vertu nourricière d’un pays, il faut ou bien y être né et assimiler jour après jour sa saveur ancestrale, ou bien venir de loin et découvrir brusquement sa richesse profonde. Helmut Krackenberger a été ainsi conquis par la pureté du sol ardéchois. Par la finesse de l’observation, son œuvre photographique fait comprendre pourquoi ce sol séduit tous ceux qui cherchent une âme dans les paysages comme dans les visages.