Une astronaute exercée à la solitude++ doit faire un voyage interstellaire en solitaire sans retour, mais avant elle DOIT vivre une fête d’adieu…
L’histoire nous questionne sur la pertinence de nos priorités et, nos perceptions intimes, une sensation de flou parcourt le scenario grâce au dessin aérien et coloré pour évoquer des existences bouleversées.
« Astra nova » de Lisa Blumen, chez L’employe Du Moi.
Une équipe de scientifiques en pleine forêt tropicale découvrent un virus redoutable.
En découle des questions scientifiques, politiques et environnementales à l’échelle mondiale. Mais là où certains y voient une menace sans précédent, d’autres entrevoient une lueur d’espoir pour la planète…
« Chimera » de Gert Nygardshaug, traduit du norvégien par Françoise Heide, chez Gaia.
Stève Wilifrid Mounguengui quitte le Gabon et arrive en France à l’âge de 25 ans pour faire des études de philosophie. Avant de partir, il dit à sa mère qu’un seul mot d’elle pourrait le faire rester au Gabon, mais elle insiste : « Pars mon enfant, pars aussi loin que possible. Reste là-bas, l’essentiel est de réussir à vivre. Peu importe l’endroit où tu vis… Promets-moi que tu ne reviendras pas. Promets-moi. Quand tu pleureras de France je t’entendrai.» Il ne la reverra jamais, morte au pays avant qu’il ne puisse y revenir. À défaut de pouvoir enterrer sa mère, le poète lui construit un tombeau de mots.
Depuis toujours, Stève Wilifrid Mounguengui rêvait de la France, découverte à travers ses lectures innombrables, comme celles de Marcel Pagnol dont les paysages lui rappelaient ceux de Mouila, sa ville natale. « Lui aussi chassait comme moi, lui aussi avait un père bon instituteur et piètre chasseur du dimanche. Lui aussi habitait le château de sa mère.» D’une vaste écriture poétique, il parle de son arrivée en banlieue parisienne, de la façon dont il écrit, le matin à l’aube, dans le RER, lorsqu’il se rend au travail. Il raconte, comme un paradis perdu mais toujours enchanteur, son enfance au Gabon auprès de ses parents et de ses frères et sœurs, l’enfant des champs, l’étendue des plaines en lui, le chant des oiseaux, la lueur des lucioles… autant de tableaux somptueux d’une enfance simple auprès d’une mère courage, personnage charismatique et généreux, qui s’oublie pour faire le bien autour d’elle.
Trois adolescents décident de partir camper dans la forêt québécoise…
Évidemment il y a des victimes, mais l’autrice change notre regard en explorant les sentiments et les états des proies et des tueurs, directs ou collatéraux. Elle crée ainsi une tension palpable…
À la mort de son épouse Birgit, Kaspar découvre un épisode de sa vie qu’il lui avait été dissimulé,
avant de quitter la RDA dans les années 60, sa femme avait abandonné un bébé à la naissance. Une rencontre soudaine et difficile entre un grand père et sa petite fille nous entraîne dans un passionnant voyage.
« La petite-fille de Bernhard Schlink, traduit de l’allemand par BERNARD LORTHOLARY, chez Gallimard.
Trois amies qui ont en commun d’avoir travaillé dans la police.
Elles pensent se connaître et pourtant que de secrets les séparent. Entre Lyon et la Suisse un commerce sur la mort assistée nous plonge dans une intrigue passionnante.
« Thanatea » de Sonja Delzongue aux éditions Fleuve Noir
Cri de guerre des Indiens Lakotas d’Amérique qui luttent, comme dans un western cinématographique sur papier avec des dessins d’aquarelles en mouvement,
les couleurs sont travaillées avec beaucoup de soin, mettant en lumière les paysages d’une profondeur à couper le souffle. Le récit est remarquablement.
Hoka Hey (Prix des Libraires de Bande Dessinée (2023) par Neyef, chez Label 619.
Trois adolescents décident de partir camper dans la forêt québécoise…
Évidemment il y a des victimes, mais l’autrice change notre regard en explorant les sentiments et les états des proies et des tueurs, directs ou collatéraux. Elle crée ainsi une tension palpable…
Le deuxième roman de Victoria Kielland qui décrit les affres intérieurs d’une tueuse en série au tout début du XIX siècle dans une Amérique puritaine.
Chaque phrase est composée de son contraire, comme l’ambivalence de cette femme qui oscille entre illuminations religieuses et désirs physique d’amour.
Mes hommes de Victoria Kielland, traduit du norvégien par JEAN-BAPTISTE COURSAUD.