Après avoir tué ses démons comme Ulysse avec les sirènes l’ancien DJ renoue avec la réalité et les siens.
« Les sirènes d’Es Vedrá » de Tom Charbit, au Seuil.
336 pages
19€50
#VibreLivre
Librairie du Château – Ardèche – Aubenas-Vals-Antraïgues
“Plus on lit, moins on imite.” Jules Renard – Journal
Après 20 ans a faire le DJ à travers le monde, une retraite ardéchoise s’impose à ce jeune quadra ultra-urbain.
Après avoir tué ses démons comme Ulysse avec les sirènes l’ancien DJ renoue avec la réalité et les siens.
« Les sirènes d’Es Vedrá » de Tom Charbit, au Seuil.
336 pages
19€50
#VibreLivre
Angelo Della Spiaggia sera présent à la Librairie du Château pour présenter son livre: Panoptica, à la découverte de la mécanique générale.
Panoptica est un roman en forme de robinsonnade moderne. Naïf omniscient, son héros court le vaste monde à la recherche de réponses.
Angelo
Della Spiaggia, Homo Sapiens Sapiens en diable, n’a de cesse de penser
et de penser qu’il pense. Sur son chemin hasardeux, un rien l’interroge
et il cultive sa manie de tout vouloir théoriser. Sa route croise une
galerie étonnante de personnages qui, chacun à leur façon, infléchissent
sa trajectoire et modifient sa vision du monde.
On ne sait pas grand chose sur l’auteur, Angelo della Spiaggia. Italien peut-être, peut-être pas ; cela n’a sans doute pas d’importance.
Ce que l’on sait, c’est qu’il a mis dix années à écrire ce roman où son héros (qui porte étrangement son nom, mais dans une version administrative) lui sert de véhicule tout terrain pour explorer des territoires aussi divers que la mondialisation, la musique, la peinture, le langage, la folie, la peur, le pouvoir, le tourisme, le paysage, la croyance et bien sûr l’amour. Tout y passe pourrait-on dire, mais c’est avant tout de littérature qu’il est question.

Panoptica, A la découverte de la mécanique générale d’Angelo Della Spiaggia, aux éditions Des Mauvais Sauvages.378 pages
23€
En soirée à partir de 19h, à la librairie, Michèle Soullier nous présentera son livre: « Figures et figurants, rencontres de parloirs. Un témoignage touchant sur son expérience de visiteuse de prison, elle sera accompagnée du groupe de lecture à voix haute de l’association En corps en tête.
« La prison en tant que visiteuse, ce sont des rencontres avec des personnes dont je n’aurais sans doute jamais croisé le chemin sans cette démarche. Une aventure humaine qui n’a rien à voir avec une quelconque intention de sauver des êtres en perdition. Ça ne se situe pas sur ce registre-là. Non, ma motivation, c’est plutôt le gout de l’altérité, cette différence qui nous enrichit, nous fait bouger dans nos certitudes. Des tranches de vie se racontent, des visions du monde s’échangent, sans vouloir convaincre, sans chercher à savoir qui a raison ou tort, une invitation à évoquer ce qui pèse, à le formuler, l’entendre autrement, et parfois en rire.
Michèle Soullier réside en Ardèche, à Aubenas. Elle a été visiteuse de prison dans une maison d’arrêt de 2014 à 2019 ou elle a animé des ateliers d’écriture. Elle a une longue pratique de l’écriture comme hobby, notamment dans le cadre d’ateliers. » Les éditions Baudelaire
Fable d’un autre temps ou d’aujourd’hui…
avec cette première BD incroyable, Lea Murawiec invente un monde où il faut que les autres parlent de vous pour obtenir un taux suffisant de “présence”, car si on vous oublie, on meurt…Des planches aux couleurs primaires peintent en simples aplats avec beaucoup de typographies..innovant et dynamique.

Le grand vide de Lea Murawiec chez 2024
204 pages
25€
#VibreLivre
Jean-Marc Ghitti est professeur agrégé et auteur d’une thèse sur la question du lieu, dont sera tiré son premier ouvrage : La parole et le lieu, Minuit, 1999. Depuis lors, il poursuit un travail multiforme, dans des essais et quelques écrits littéraires, sur l’inspiration, la voix, mais aussi sur des problématiques morales et politiques (notamment aux éditions du Cerf). Il vient de publier un ouvrage sur Simone Weil : Passage et présence de Simone Weil, Paris, Kimé, où il présente la pensée de la philosophe à travers une méditation sur les lieux où elle a vécu.
Si le plus grand philosophe français du vingtième siècle était une femme, ce serait Simone Weil (1909-1943). Sa pensée, d’une grande profondeur mais très lisible, est indissociable de sa courte vie mêlée aux grandes tragédies de l’entre-deux guerres et de la défaite française de 40.
L’essai de Jean-Marc Ghitti évoque le passage de Simone Weil au mas Libian (Saint-Marcel-d’Ardèche), chez les Thibon, où elle voulait vendanger. Victime des lois antisémites, elle se retrouve en 1940 à Marseille en attendant un bateau qui la conduira en Amérique, puis à Londres aux côtés de la France Libre où elle mourra.

Depuis Marseille elle rejoint le domaine viticole où elle vivra l’une des périodes les plus heureuses de sa vie, riche en anecdotes. Elle y réfléchit à la condition paysanne et aux mutations de l’agriculture. La rencontre entre Simone Weil et la réalité sociale et mentale ardéchoise nous apprend beaucoup aussi bien sur la philosophe que sur le milieu viticole qui l’accueille.
Le livre de Jean-Marc Ghitti est une introduction à la vie et à l’ensemble de la pensée de Simone Weil à travers les différents lieux où elle a vécu, du Puy-en-Velay jusqu’à Londres.
Passage et présence de Simone Weil. Etat des lieux de Jean-Marc Ghitti, aux éditions Kimé
346 pages
28€
Un vaisseau spatial de scientifiques quitte notre galaxie sans pouvoir revenir su Terre, ils trouvent une planète pour survivre…
Plusieurs décennies plus tard une nouvelle colonie de la Terre arrive avec une technologie plus avancée.
A qui cette rencontre sera profitable?
Oiseau de Sigbjorn Skaden Traduction MARINA HEIDE, chez Agullo Court
160 pages – 12€90
#VibreLivre
Un magnifique roman, une vaste
fresque historique et musicale,
Julien Delmaire nous emmène dans le delta du Mississipi au printemps 1932 dans une période de terreur et d’injustice teintée de blues.
Delta Blues de Julien Delmaire, chez Grasset
496 pages
24€
Cette BD documentaire est une mine d’informations et de vulgarisations scientifiques concernant l’évolution de notre consommation d’énergies depuis la nuit des temps.
Nous comprenons mieux les riques encourus à toujours vouloir consommer plus, le constat est évident notre surconsommation nous rend surhumains mais pas plus intelligents……


Le monde sans fin, miracle énergétique et dérive climatique de Christophe Blain (Scénario, Dessin) et de Jean-Marc Jancovici (Scénario) chez Dargaud
196 pages
27,00€
#VibreLivre
Zarina Khan présentera son dernier ouvrage aux éditions Jacques Flament: « Réenchantons le monde! ».
QUATRIÈME DE COUVERTURE…
« Drôle d’espèce que celle des êtres humains, qui a migré et colonisé pratiquement tous les continents et perturbé son propre habitat. Au nom du mieux être de quelques-uns, elle a réquisitionné les ressources et les terres, et mis en péril avec un acharnement constant des millions d’êtres vivants et nous-mêmes.
Cette histoire vous la connaissez, elle est la nôtre, celle de chacun, mais si je la rappelle c’est parce qu’elle fonde la guerre, toutes les guerres, et que bien au-delà des guerres, ces dérives mettent en péril toutes nos aspirations à la paix. »
66 pages – 7€
Et, Fréderic Ploussard présentera son premier ouvrage : « Mobylette ».

Humour décapant!
Un premier roman qui se passe dans le « Texas lorrain » des années 90.
Un homme né trop grand dans la mauvaise famille est éducateur spécialisé pour mineurs en difficulté.
Un « roman social » qui raconte une suite de péripéties loufoques mais pleines de dérision dans un langage cru, une écriture innovante et une histoire pleine d’humanité.
« Mobylette » (Prix Stanislas du meilleur premier roman 2021) de Frederic Ploussard, chez Heloise D’ormesson.
408 pages – 21€
…sise dans une agréable vallée de la montagne, j’ai passé environ un mois de journées délicieuses. »
Ainsi commence en Haute-Loire, Voyage avec un âne dans les Cévennes, puis très vite, Robert Louis Stevenson, s’éloigne avec l’ânesse Modestine. Le présent roman reconstitue son séjourà l’hotel de Madame Guitte, gardé par un perroquet, où le voyageur de 28 ans à la fin de l’été 1878 dort et prend ses repas. Ses interlocuteurs sont un conducteur de ponts et chaussées, un ingénieur et un clerc de notaire, chacun représentant une opinion politique. Trois femmes tiennent l’établissement, dont Fonsine, 16 ans, qui a appris à lire et à écrire avec la béate du village (célibataire chargée de l’instruction religieuse des enfants) et se passionne pour les misérables. L’auteur procède avec l’intime connaissance de la région et la poésie de l’imagination, « dans ce récit tout est inventé, même ce qui est vrai ». Et il montre comment l’Ecossais est confronté à la coexistence de la langue d’Oc et de la langue française.
CLD. (Article paru dans Libération le 9 et 10/10/2021).