Une jeune épouse, Asa, la trentenaire, quitte son emploi et la grande ville, ses beaux parents lui prêtent à elle et à son mari la maison voisine qui n’est plus louée, gratuitement, quelle aubaine! Peu à peu un étrange ennui va s’installer dans l’univers de la narratrice, une chaleur étouffante, des cigales omniprésentes, un trou, des créatures bizarres, beaucoup d’insectes, on ne sait plus très bien si nous sommes dans un rêve, et soudain le réalisme revient avec le beau père qui passe son temps à arroser sa pelouse, ou son mari qui lui parle à demi-mots tout en continuant à pianoter sur son portable…
Les personnages voient-ils la même chose, qu’est ce qui est réel, quel est le fruit de notre imagination?
Le trou d’Hiroko Oyamada, traduit du japonais par Silvain Chupin, aux éditions Christian Bourgois.
152pages
20€