Au pays des silences, Olivia Rosenthal, sonde la mémoire des Japonnais sur l’attentat au sarin dans le métro de Tokyo. Les réponses des uns et des autres ne fait que rajouter des questions sur notre mémoire bien sélective.
Une lecture en forme de puzzle, déroutante et interrogative.
« Un singe à ma fenêtre » d’Olivia Rosenthal, chez Vertical
Dans les années 70 de Pompidou, entre Paris et l’Ardèche de la Souche à Jaujac,
un inspecteur: ancien vétéran de la guerre de Corée va devoir résoudre un crime aux allures de règlement de compte…Une belle reconstitution des années 70 et du milieu gauchiste de l’époque. « Sommeil de cendres » de Xavier Boissel, chez 10/18
Les grecs et leur pays sont vendus à la société privée Goldtex: fleuron du post-libéralisme, qui divise la population en trois zones: du plus pauvres au plus riches!
Deux policiers de deux zones différentes doivent travailler ensemble sur une série de crimes politiques…La condition humaine révélée sous le prisme de la dystopie. « Chien 51 » de Laurent Gaudé , chez Actes Sud
« Plaisirs d’Ardèche », le beau livre photos de Matthieu Dupont – Photographie vient de paraitre à Septéditions artisan éditeur en Ardèche.
Certains partent à l’autre bout du monde pour en prendre plein les yeux. Le « bout du monde » du photographe ardéchois Matthieu Dupont se trouve à quelques kilomètres de chez-lui. Juste là, tout près. Derrière une montagne pas encore gravée ou de l’autre côté d’une rivière jamais traversée.Depuis plus de 20 ans, ce photographe discret, perfectionniste et attachant pose son regard tendre et émerveillé sur son Ardèche natale. Sa curiosité, son amour de la nature et des grands espaces l’entraînent hors des sentiers battus. »Plaisirs d’Ardèche » est le premier livre de Matthieu. Il est le fruit gouleyant d’une infatigable quête de lumières, d’images et « d’orgasmes oculaires » !Riche de 155 photos, cet ouvrage est un voyage au cœur de l’Ardèche panoramique, blanche, rafraîchissante, villageoise, sportive, gourmande et rebelle. Une histoire de « Plaisirs d’Ardèche » partagés…
Lire une de ces chroniques chaque matin au réveil permet d’aborder la journée en mettant un peu de piment dans son plaisir d’être. Mais attention aux estomacs fragiles: certaines de ces histoires sont fortement acidulées.
Chronique du monde d’après de Benoît Pastisson (Editions Ma bastide)
Après avoir caché des cadavres dans les placards de Mamie Luger,
Benoît Philippon revient avec une prise d’otages dans un hôtel miteux orchestrée par un père dont la garde de sa fille vient de lui être retirée…Une magnifique galerie de portraits et de scènes rocambolesques. »L’histoire d’un loser qui n’a plus rien à perdre ».