La SF Cyberpunck invente une société technologiquement avancée, au niveau de l’information et de la cybernétique.
Asma Mhalla est politologue et essayiste, elle décortique pour nous la nouvelle sphère du pouvoir trumpiste et ses gourous de la Silicon Valley. Un constat édifiant: vous allez découvrir comment on perd notre liberté…Un réveil littéraire!
Cyberpunk: le nouveau système totalitaire d’Asma Mhalla au Seuil – 19€
Sandrine Chenivesse, anthropologue des religions et sinologue,
part dans les années 90 en Chine étudier ce que représente la mort dans la tradition taoiste, aventurière, elle va se retrouver au coeur d’épreuves troublantes empreintes de chamanisme et vivre de fascinantes rencontres spirituelles.
La forteresse des âmes mortes de Sandrine Chenivesse, chez Actes Sud.
« Je n’ai pas écrit ce livre pour inciter les femmes à ne plus être en couple. J’ai voulu leur rendre justice, essayer de montrer ce à quoi elles renoncent et qu’on ne voit pas. L’argent n’était qu’un prétexte. »
Lucile Quillet a accompli une tache colossale qui consistait à réunir dans un seul livre toutes les écrits, analyses et recherches qui donne ce rôle aux femmes.
A mette entre toutes les mains…
Le prix à payer, de Lucile Quillet, aux liens qui libèrent.
Petit prospectus à l’usage de « ce qui ne peut être volé », Cynthia Fleury et Antoine Fenoglio créent la charte du Verstohlen afin de préserver notre humanité…
par exemple le droit à un horizon ou le droit au silence.
« Ce qui ne peut être volé : charte du Verstohlen » d’Antoine Fenoglio, Cynthia Fleury, Tracts de chez Gallimard
La famille de l’auteur Philippe Sands, juriste international, est étrangement lièe à Otto Van Wätcher, gouverneur en Pologne puis en Ukraine pendant la seconde guerre.
Une enquête minutieuse révèle les atrocités nazies, puis comment ce personnage s’est volatilisé en se cachant en Europe puis en Amérique du Sud. Ce livre se lit comme un thriller d’espionnage avec des intrigues à rebondissements…
La Filière de Philippe Sands, traduit de l’anglais par Astrid von Busekist, Ldp Documents.
Jean-Marc Ghitti est professeur agrégé et auteur d’une thèse sur la question du lieu, dont sera tiré son premier ouvrage : La parole et le lieu, Minuit, 1999. Depuis lors, il poursuit un travail multiforme, dans des essais et quelques écrits littéraires, sur l’inspiration, la voix, mais aussi sur des problématiques morales et politiques (notamment aux éditions du Cerf). Il vient de publier un ouvrage sur Simone Weil : Passage et présence de Simone Weil, Paris, Kimé, où il présente la pensée de la philosophe à travers une méditation sur les lieux où elle a vécu.
Si le plus grand philosophe français du vingtième siècle était une femme, ce serait Simone Weil (1909-1943). Sa pensée, d’une grande profondeur mais très lisible, est indissociable de sa courte vie mêlée aux grandes tragédies de l’entre-deux guerres et de la défaite française de 40. L’essai de Jean-Marc Ghitti évoque le passage de Simone Weil au mas Libian (Saint-Marcel-d’Ardèche), chez les Thibon, où elle voulait vendanger. Victime des lois antisémites, elle se retrouve en 1940 à Marseille en attendant un bateau qui la conduira en Amérique, puis à Londres aux côtés de la France Libre où elle mourra.
livre_ghitti-1
Depuis Marseille elle rejoint le domaine viticole où elle vivra l’une des périodes les plus heureuses de sa vie, riche en anecdotes. Elle y réfléchit à la condition paysanne et aux mutations de l’agriculture. La rencontre entre Simone Weil et la réalité sociale et mentale ardéchoise nous apprend beaucoup aussi bien sur la philosophe que sur le milieu viticole qui l’accueille. Le livre de Jean-Marc Ghitti est une introduction à la vie et à l’ensemble de la pensée de Simone Weil à travers les différents lieux où elle a vécu, du Puy-en-Velay jusqu’à Londres.
Passage et présence de Simone Weil. Etat des lieux de Jean-Marc Ghitti, aux éditions Kimé