Roberto Saviano est un écrivain dont la tête est mise à prix par la mafia napolitaine, suite à la sortie de son livre « Comorra » qui relate le fonctionnement de cette organisation.
Dessiné par Asaf Hannka, auteur de « Valse avec Bachir », dans un dessin hyper-réaliste on ressent les rêves, les doutes et les espoirs de Roberto, sans complaisances et sans regrets. Une vie en cage que partagent d’autres auteurs comme Salman Rushdi, Orhan Pamuk…C’est un cri de vérité et de liberté…
« Je suis toujours vivant » de Roberto Saviano et Asaf Hanuka (Illustrations)
« Je suis toujours vivant » de Roberto Saviano et Asaf Hanuka (Illustrations) chez Gallimard Bd
Écrit il y a quatre ans Andreï Kourkov met en scène le quotidien de deux amis/ennemis d’enfance,
dans un village du Donbass déserté en raison d’une menace de séparatistes pro-russes. On traverse un hiver et un printemps avec le personnage principal qui effectue sa transhumance apicole jusqu’en Crimée …Une belle analyse des cultures russes et ukrainiennes, c’est la guerre! très réaliste…
Les abeilles grises d’Andreï Kourkov Traduit du Russe par PAUL LEQUESNE chez Liana Levi
Le grand-père de l’auteur a été anti-franquiste et déporté, sans détour cette histoire est portée par les membres de cette famille.
De l’enfance à l’age adulte on traverse des décors d’époque comme un album photo. Des planches de dessins exécutées à l’aquarelle pour les souvenirs et les rêves, ou au fusain lorsque le sujet est plus sensible, comme la guerre.
Page « Le poids des héros »
« Le poids des héros » de David Sala, chez Casterman
Démonstration de l’ambivalence de la nature humaine, de 1976 à 1999, une famille d’éleveur dans le Sud Ouest confrontée malgré elle à la mondialisation…