Le jeudi 13 janvier en soirée: rencontre et lecture avec Michèle Soullier pour son premier ouvrage: « Figures et figurants, rencontres de parloirs. »

En soirée à partir de 19h, à la librairie, Michèle Soullier nous présentera son livre: « Figures et figurants, rencontres de parloirs. Un témoignage touchant sur son expérience de visiteuse de prison, elle sera accompagnée du groupe de lecture à voix haute de l’association En corps en tête.

« La prison en tant que visiteuse, ce sont des rencontres avec des personnes dont je n’aurais sans doute jamais croisé le chemin sans cette démarche. Une aventure humaine qui n’a rien à voir avec une quelconque intention de sauver des êtres en perdition. Ça ne se situe pas sur ce registre-là. Non, ma motivation, c’est plutôt le gout de l’altérité, cette différence qui nous enrichit, nous fait bouger dans nos certitudes. Des tranches de vie se racontent, des visions du monde s’échangent, sans vouloir convaincre, sans chercher à savoir qui a raison ou tort, une invitation à évoquer ce qui pèse, à le formuler, l’entendre autrement, et parfois en rire.
Michèle Soullier réside en Ardèche, à Aubenas. Elle a été visiteuse de prison dans une maison d’arrêt de 2014 à 2019 ou elle a animé des ateliers d’écriture. Elle a une longue pratique de l’écriture comme hobby, notamment dans le cadre d’ateliers. » Les éditions Baudelaire

Roman très très graphique…

Fable d’un autre temps ou d’aujourd’hui…

avec cette première BD incroyable, Lea Murawiec invente un monde où il faut que les autres parlent de vous pour obtenir un taux suffisant de “présence”, car si on vous oublie, on meurt…Des planches aux couleurs primaires peintent en simples aplats avec beaucoup de typographies..innovant et dynamique.

Le grand vide de Lea Murawiec

Le grand vide de Lea Murawiec chez 2024

204 pages

25€

#VibreLivre

Et si le plus grand philosophe français du vingtième siècle était une femme…

Jean-Marc Ghitti est professeur agrégé et auteur d’une thèse sur la question du lieu, dont sera tiré son premier ouvrage : La parole et le lieu, Minuit, 1999. Depuis lors, il poursuit un travail multiforme, dans des essais et quelques écrits littéraires, sur l’inspiration, la voix, mais aussi sur des problématiques morales et politiques (notamment aux éditions du Cerf). Il vient de publier un ouvrage sur Simone Weil : Passage et présence de Simone Weil, Paris, Kimé, où il présente la pensée de la philosophe à travers une méditation sur les lieux où elle a vécu.

Si le plus grand philosophe français du vingtième siècle était une femme, ce serait Simone Weil (1909-1943). Sa pensée, d’une grande profondeur mais très lisible, est indissociable de sa courte vie mêlée aux grandes tragédies de l’entre-deux guerres et de la défaite française de 40.
L’essai de Jean-Marc Ghitti évoque le passage de Simone Weil au mas Libian (Saint-Marcel-d’Ardèche), chez les Thibon, où elle voulait vendanger. Victime des lois antisémites, elle se retrouve en 1940 à Marseille en attendant un bateau qui la conduira en Amérique, puis à Londres aux côtés de la France Libre où elle mourra.

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Depuis Marseille elle rejoint le domaine viticole où elle vivra l’une des périodes les plus heureuses de sa vie, riche en anecdotes. Elle y réfléchit à la condition paysanne et aux mutations de l’agriculture. La rencontre entre Simone Weil et la réalité sociale et mentale ardéchoise nous apprend beaucoup aussi bien sur la philosophe que sur le milieu viticole qui l’accueille.
Le livre de Jean-Marc Ghitti est une introduction à la vie et à l’ensemble de la pensée de Simone Weil à travers les différents lieux où elle a vécu, du Puy-en-Velay jusqu’à Londres.

Passage et présence de Simone Weil. Etat des lieux de Jean-Marc Ghitti, aux éditions Kimé

346 pages

28€

Récit de science fiction qui ne laisse pas indifférent!

Un vaisseau spatial de scientifiques quitte notre galaxie sans pouvoir revenir su Terre, ils trouvent une planète pour survivre…

Plusieurs décennies plus tard une nouvelle colonie de la Terre arrive avec une technologie plus avancée.

A qui cette rencontre sera profitable?

Oiseau de Sigbjorn Skaden Traduction MARINA HEIDE, chez Agullo Court

160 pages – 12€90


#VibreLivre

Pour mieux comprendre notre empreinte carbone…

Cette BD documentaire est une mine d’informations et de vulgarisations scientifiques concernant l’évolution de notre consommation d’énergies depuis la nuit des temps.

Nous comprenons mieux les riques encourus à toujours vouloir consommer plus, le constat est évident notre surconsommation nous rend surhumains mais pas plus intelligents……

Le monde sans fin, miracle énergétique et dérive climatique de Christophe Blain (Scénario, Dessin) et de Jean-Marc Jancovici (Scénario) chez Dargaud

196 pages

27,00€


#VibreLivre

Le samedi 18 décembre en matinée: rencontre et dédicace avec Zarina Khan et Fréderic Ploussard pour leurs derniers ouvrages .

Zarina Khan présentera son dernier ouvrage aux éditions Jacques Flament: « Réenchantons le monde! ».

QUATRIÈME DE COUVERTURE…
« Drôle d’espèce que celle des êtres humains, qui a migré et colonisé pratiquement tous les continents et perturbé son propre habitat. Au nom du mieux être de quelques-uns, elle a réquisitionné les ressources et les terres, et mis en péril avec un acharnement constant des millions d’êtres vivants et nous-mêmes.
Cette histoire vous la connaissez, elle est la nôtre, celle de chacun, mais si je la rappelle c’est parce qu’elle fonde la guerre, toutes les guerres, et que bien au-delà des guerres, ces dérives mettent en péril toutes nos aspirations à la paix. »

66 pages – 7€

Et, Fréderic Ploussard présentera son premier ouvrage : « Mobylette ».

Mobylette de Fréderic Ploussard

Humour décapant!
Un premier roman qui se passe dans le « Texas lorrain » des années 90. 
Un homme né trop grand dans la mauvaise famille est éducateur spécialisé pour mineurs en difficulté. 
Un « roman social » qui raconte une suite de péripéties loufoques mais pleines de dérision dans un langage cru, une écriture innovante et une histoire pleine d’humanité.

« Mobylette » (Prix Stanislas du meilleur premier roman 2021) de Frederic Ploussard, chez Heloise D’ormesson.
408 pages – 21€

#VibreLivre

« Dans une petite localité, nommée Le Monastier,

…sise dans une agréable vallée de la montagne, j’ai passé environ un mois de journées délicieuses. »

Ainsi commence en Haute-Loire, Voyage avec un âne dans les Cévennes, puis très vite, Robert Louis Stevenson, s’éloigne avec l’ânesse Modestine. Le présent roman reconstitue son séjourà l’hotel de Madame Guitte, gardé par un perroquet, où le voyageur de 28 ans à la fin de l’été 1878 dort et prend ses repas. Ses interlocuteurs sont un conducteur de ponts et chaussées, un ingénieur et un clerc de notaire, chacun représentant une opinion politique. Trois femmes tiennent l’établissement, dont Fonsine, 16 ans, qui a appris à lire et à écrire avec la béate du village (célibataire chargée de l’instruction religieuse des enfants) et se passionne pour les misérables. L’auteur procède avec l’intime connaissance de la région et la poésie de l’imagination, « dans ce récit tout est inventé, même ce qui est vrai ». Et il montre comment l’Ecossais est confronté à la coexistence de la langue d’Oc et de la langue française.

CLD. (Article paru dans Libération le 9 et 10/10/2021).

Epique Carélie.

La langue vepse – idiome d’un peuple vivant en Carélie dans le nord-ouest de la Russie – compte moins de 4 000 locuteurs. Pourtant ce peuple a beau être minuscule, il possède des traditions et une littérature essentiellement orales.

Le texte que l’on trouve ici est une tentative récente pour empêcher sa disparition. Il est dû à Nina Zaîtséva, poète et linguiste, qui a réuni des éléments disparates du folklore en un récit épique, cohérent et beau. Une histoire d’amour et dexploits, riches en péripéties, comme il convient aux épopées populaires, mais dont l’intérêt principal est l’étonnante symbiose entre l’humain et la forêt, son habitat naturel et l’élément central de sa représentation du monde. A l’élégante traduction française réalisée à quatre mains s’ajoutent les illustrations originales d’un artiste estonien et un magnifique savoir-faire éditorial. Un régal… »Balzamo Elena

(Article du Monde des Livres du 5/11/2021)

le chant de l'ours
le chant de l’ours

Le samedi 11 décembre en matinée: rencontre et dédicace avec Pierre Présumey pour ses derniers ouvrages .

Pierre Presumey nous présentera ses derniers ouvrages: « L’écossais » et « En personne – rencontres animales », aux éditions d’Hauteur d’homme, ainsi que: « le chant de l’ours » chez Boréalia, pour sa participation à la traduction.

« Dans une petite localité, nommée Le Monastier, sise dans une agréable vallée de la montagne, j’ai passé environ un mois de journées délicieuses. » Ainsi commence en Haute-Loire, Voyage avec un âne dans les Cévennes, puis très vite, Robert Louis Stevenson, s’éloigne avec l’ânesse Modestine. Le présent roman reconstitue son séjourà l’hotel de Madame Guitte, gardé par un perroquet, où le voyageur de 28 ans à la fin de l’été 1878 dort et prend ses repas. Ses interlocuteurs sont un conducteur de ponts et chaussées, un ingénieur et un clerc de notaire, chacun représentant une opinion politique. Trois femmes tiennent l’établissement, dont Fonsine, 16 ans, qui a appris à lire et à écrire avec la béate du village (célibataire chargée de l’instruction religieuse des enfants) et se passionne pour les misérables. L’auteur procède avec l’intime connaissance de la région et la poésie de l’imagination, « dans ce récit tout est inventé, même ce qui est vrai ». Et il montre comment l’Ecossais est confronté à la coexistence de la langue d’Oc et de la langue française.

CLD. (Article paru dans Libération le 9 et 10/10/2021.

L’écossais

Epique Carélie.

La langue vepse – idiome d’un peuple vivant en Carélie dans le nord-ouest de la Russie – compte moins de 4 000 locuteurs. Pourtant ce peuple a beau être minuscule, il possède des traditions et une littérature essentiellement orales. Le texte que l’on trouve ici est une tentative récente pour empêcher sa disparition. Il est dû à Nina Zaîtséva, poète et linguiste, qui a réuni des éléments disparates du folklore en un récit épique, cohérent et beau. Une histoire d’amour et dexploits, riches en péripéties, comme il convient aux épopées populaires, mais dont l’intérêt principal est l’étonnante symbiose entre l’humain et la forêt, son habitat naturel et l’élément central de sa représentation du monde. A l’élégante traduction française réalisée à quatre mains s’ajoutent les illustrations originales d’un artiste estonien et un magnifique savoir-faire éditorial. Un régal…

Balzamo Elena(Article du Monde des Livres du 5/11/2021)

Le chant de l’ours